Les pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est évoluent décidément vers la mise en place d’un Marché Commun. Le Burundais s’y préparent aussi pour ne pas rater le coche. C’est ainsi qu’avec l’appui du PNUD, le ministère burundais des Affaires de la Communauté est africaine a organisé, les 12 et 13 avril, en province Ngozi (nord), un atelier de sensibilisation sur l’imminence de cette large ouverture économique à l’intention des cadres des provinces Ngozi et Kayanza. Il s’agissait essentiellement de vulgariser le protocole portant création du marché commun de la CEA. Pour rappel, la Communauté est africaine a pour objectif de développer les politiques, les projets et programmes qui ont pour but d’élargir et approfondir la coopération parmi les Etats membres de la Communauté est africaine dans les domaines politique, économique et politique. Cet objectif sera atteint à travers une intégration progressive allant de l’union douanière à la fédération politique en passant par le marché commun et l’union monétaire de la Communauté est africaine. Au cours de cet atelier, les participants ont notamment suivi des exposés sur la libre circulation des marchandises, la libre circulation des personnes, des travailleurs et de la main-d’œuvre ainsi que sur la libre circulation des services et des capitaux. La même campagne a été organisée à Bururi (sud-ouest) à l’intention des administratifs et des représentants de la société civile des provinces Bururi et Mwaro (centre-ouest). Selon l’ambassadeur Jérémie Ndayiziga, l’objectif principal du marché commun est de réaliser une croissance économique, un développement durable et équilibré dans la communauté EAC.