Le recensement initié au ministère de la Défense Nationale et des Anciens Combattants pour avoir une idée des éléments constitutifs de ce corps et d’en maîtriser la masse salariale est bien fini. Le comité de suivi et de pilotage de cette opération a présenté son rapport d’activités le 12 avril. A cette occasion, le président du comité, le colonel Jean Claude Nkezabahizi, ainsi que le consultant, M. Thierry Bécheret, ont rappelé que les opérations de recensement sur terrain avaient été lancées le 13 mars 2009 à Bujumbura. Elles se sont poursuivies pendant six mois dans toutes les régions militaires. Ce comité a utilisé la même méthodologie et les mêmes outils que ceux utilisés pour le recensement de la Fonction publique. Selon le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le lieutenant général Germain Niyoyankana, le rapport de ce recensement ne tient pas compte du contingent de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM). Le ministre de la Défense estime que le consultant a fait un recensement des militaires actifs auxquels il a ajouté les démobilisés handicapés qui grèvent sur le budget de l’Etat, les travailleurs civils œuvrant au sein du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants. « C’est pour cette raison que ses effectifs sont de loin supérieurs (plus de 29.000 hommes) à ce que nous avions en terme de militaires actifs qui s’élèvent aujourd’hui à peu près à 27.268  », a-t-il fait savoir.