Elections de 2010 : la Burundaise se refuse de rater le coche

jeudi 1er avril 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Les burundaises jouent les coudes pour intégrer la cour des grands

C’est particulièrement au centre du pays que les femmes burundaises rien ne devrait plus être comme avant : Des militantes percutantes originaires des 11 communes et représentant neuf partis politiques (CNDD-FDD, FRODEBU, UPRONA, CNDD, MRC, FRODEBU Nyakuri, MSD, UPD Zigamibanga et FNL) se sont en effet engagées à jouer un rôle actif pour occuper des places de choix aux prochaines élections. Elles promettent aussi de sensibiliser les membres de leurs partis politiques sur l’acceptation du verdict des urnes. Elles devraient aussi tout mettre en œuvre pour dépasser le quota des 30% en vigueur dans les institutions. Cette batterie d’engagements a été faite les 29 et 30 mars lors de deux journées de mobilisation des femmes à élire et à se faire élire. Elles étaient organisées par le parlement burundais en collaboration avec l’Association des parlementaires européens pour l’Afrique (AWEPA). En vue de pallier aux barrières auxquels font face les candidats situés à l’intérieur du pays, ces femmes recommandent la réduction des documents exigés pour constituer un dossier, en l’occurrence l’extrait du casier judiciaire qu’on doit chercher uniquement à Bujumbura. Elles recommandent aussi que les petites urnes aient une couleur blanche et que les grandes urnes aient une couleur noire. Ces femmes représentantes des partis politiques ainsi que quelques membres de la société civile recommandent aussi la révision de la loi pour que le quota minimum de 30% des femmes dans les institutions soit revu à la hausse. Mme Pascasie Nkinahamira, une des femmes parlementaires qui présidaient les journées d’échange, a apprécié l’étape déjà franchie par les femmes de Gitega quant à leur participation à la vie politique.

 

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