S ?curit ? : le ministre de la D ?fense apostrophe les acteurs politiques

mercredi 24 mars 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Au cours d’une conférence de presse qu’il a organisée le 23 mars, le ministre burundais de la Défense nationale et des anciens combattants, le Lieutenant général Germain Niyoyankana a lancé un appel pressant aux partis politiques pour qu’ils cessent de manipuler les jeunes. « C’est inacceptable qu’un parti agite sa jeunesse contre un autre parti  », a-t-il insisté, avant de demander aux formations politiques burundaises d’user d’un sens de responsabilité. L’agitation de la jeunesse, a-t-il poursuivi, peut amener le pays dans des situations incontrôlables, et ce genre de comportement ne fait que ternir l’image du parti en question. Pour lui, il faut que la compétition soit honnête avec un cœur serein, et ne pas vouloir construire sur les cadavres des autres. « Je dois faire remarquer à ceux qui véhiculent des propos malveillants sur l’armée nationale que cela ne profite à personne, cette nervosité est due à la fièvre électorale tout est déjà mis en œuvre pour sécuriser les élections, c’est ainsi qu’il n’y a pas de justification pour qu’elles ne se déroulent pas dans un climat de paix, car même le dernier mouvement rebelle a signé des accords de paix  », a-t-il indiqué. Le ministère de la Défense compte organiser, du 29 au 30 mars prochains, la deuxième série des séances de moralisation. Pour lui, les incompréhensions au sein de l’armée au niveau des avantages salariales vont trouver une réponse dans une loi qui va être étudiée au niveau de l’Assemblée nationale. Concernant la question des armes qui pullulent encore dans le pays et qui risquent de torpiller les élections, le Lieutenant général Niyoyankana estiment que ces armes engendrent une criminalité qui persiste et que la responsabilité incombe à tout un chacun, parce qu’on ne fait pas assez d’efforts pour que ces armes disparaissent complètement.

 

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