La ligue des droits de l’homme « Iteka  » a organisé, le 19 mars, des débats francs et contradictoires autour de la question des enseignants en grève depuis plusieurs semaines. Elle avait invité des représentants des syndicats des enseignants, des partis politiques, de l’Observatoire de l’action gouvernementale et bien d’autres spécialistes du domaine. Les participants ont notamment recommandé à l’Etat d’honorer ses engagements envers les enseignants pour éviter de continuer à bafouer le droit des enfants à l’éducation et ainsi revaloriser le métier noble d’enseignant. Les délégués des partis politiques ont demandé aux syndicats des enseignants de suspendre le mouvement pour l’intérêt des élèves et des parents. Mais selon le représentant du CONAPES, les enseignants ne fléchiront pas tant que le gouvernement n’aura pas répondu à leur préoccupation. Pour rappel, les syndicats des enseignants réclament les arriérés que l’Etat avait accepté de leur octroyer au cours de l’exercice 2010 mais qui ne se trouvent pas dans le budget actuel. Reste que même si ces enseignants ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève, des négociations entre les représentants du gouvernement et ceux des syndicats continuent avec l’assistance des médiateurs.