Le ministre Nivyabandi dresse le bilan de l’ann ?e 2009

mercredi 27 janvier 2010,par Jean Bosco Nzosaba

Le ministre à la présidence chargé de la Bonne gouvernance et de la Privatisation, M. Martin Nivyabandi, a animé le 26 janvier 2009, une conférence de presse pour dresser le bilan de l’année écoulée en matière de gouvernance. D’entrée de jeu, le ministre Nivyabandi a rappelé que les missions assignées à son ministère sont précisées par l’article 19 du décret N° 100/13 du 29 janvier 2009 portant structure, fonctionnement et missions du gouvernement du Burundi. De son point de vue, le bilan est largement satisfaisant. Mais le ministère a encore beaucoup à faire dans le cadre de l’accomplissement des missions qui lui ont été assignées. La raison majeure, selon Nivyabandi, est que le ministère et les autres institutions sous sa tutelle restent confrontés à bien de contraintes, notamment le manque de moyens de ses ambitions : la modicité des moyens de fonctionnement ne lui permet pas de réaliser toutes les actions pertinentes dans le cadre du renforcement de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Bien plus, la considération à tort de l’Inspection générale de l’Etat et de la Brigade spéciale anti-corruption comme une police chargée du recouvrement des fonds publics et les déclarations-procès couramment faites aujourd’hui par certains médias sur des dossiers en cours d’instruction. Pour ce qui est des propositions de réformes pour donner les coudées franches au ministère et lui permettre d’avoir une bonne collaboration avec les institutions de contrôle, de lutte contre la corruption et le secteur judiciaire, il a indiqué qu’une retraite de deux jours regroupant le parquet général près la Cour anti-corruption, la Brigade spéciale anti-corruption et la Cour anti-corruption s’est tenue récemment à Muyinga (nord-est) pour évaluer, adopter de nouvelles stratégies et faire de nouvelles propositions et c’est dans ce cadre que la nécessité d’une mise en place de la haute Cour anti-corruption a été identifiée.

 

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