Les assassins d’Ernest Manirumva pourraient ?tre d ?masqu ?s bient ?t.

lundi 11 janvier 2010,par Jean Bosco Nzosaba

L’étau se resserre autour des assassins d’Ernest Manirumva. La police pourrait bientôt démasquer les assassins de l’ancien vice-président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Ernest Manirumva. 274 jours après sa disparition, quelques organisations de la société civile burundaise ont animé une conférence de presse, le 9 janvier 10, pour lui rendre hommage. Elles en ont profité pour exprimer leurs positions vis-à-vis de l’enquête en cours sur ce meurtre. Selon le délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile (FORSC), M. Pacifique Nininahazwe, le Vice-président de l’observatoire de l’action gouvernementale (OAG), M. Gertrude Kazoviyo, Le président de la ligue burundaise des droits de l’homme (ITEKA), M. David Nahimana, celui de l’association pour la protection des droits de l’homme et des détenues (APRODH), M. Pierre Claver Mbonimpa, celui de la coalition de la société civile pour le monitoring des élections (COSOME), M. Jean-Marie Vianney Kavumbagu et celui de l’OLUCOME, M. Gabriel Rufyiri, tous ont reconnu à l’unanimité que la 3ème commission d’enquête sur l’assassinat d’Ernest Manirumva, mise en place au début d’octobre dernier, semble plus que déterminée que les deux premières. Nous l’encourageons à forcer son allure, à explorer toutes les pistes et à ne céder à aucune sorte de pression d’où qu’elle puisse freiner, ont-ils indiqué dans un mot de liminaire remis à la presse. Ils ont exprimé leur entière disposition à la commission en ce qui concerne la collaboration avant de lui demander de respecter l’engagement pris de terminer son enquête dans les deux mois. Pour les organisations, Ernest Manirumva, qui a été assassiné à Bujumbura dans la nuit du 8 au 9 avril 2009, est mort probablement parce qu’il connaissait des vérités qui dérangent. Il se battait, ont-ils affirmé, pour que la société burundaise se construise autour des valeurs d’intégrité et de justice sociale.
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