Elections de 2010 : la femme se veut en premi ?re ligne

mardi 8 décembre 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Fini le temps où la femme burundaise était un citoyen de seconde zone. Elle entend désormais batailler ferme pour avoir un score honorable au bout des consultations électorales annoncées en 2010. Elles sont donc en phase de mise en jambes et pour les y aider, le BINUB, IFES et la CENI viennent d’organiser, à Gitega, une retraite de formation des formateurs des femmes candidates aux élections de 2010. « Le progrès de la démocratie et de l’économie est impossible sans la participation active des femmes et que sans les femmes, la paix et l’harmonie sociale sont inconcevables dans un pays  », explique Pierre Claver Ndayicariye, président de la Commission électorale nationale indépendante. La femme burundaise est invitée à s’investir sans compter pour briser les chaînes de la tradition qui ont bloqué son épanouissement et inhibé le développement optimal de ses compétences et capacités. « Le Burundi est sur une bonne voie, car la loi fondamentale donne des orientations claires en matière d’implication des femmes dans les sphères de décision ; cette base légale est un atout prestigieux qu’il faut jalousement protéger et exploiter. C’est un plat en or qui risque d’échapper aux femmes si elles ne sont pas dans le jeu politique et ne comprennent pas les enjeux du jeu politique  », poursuit le président de la CENI. Selon Mme Samia Mahgoub, directrice d’IFES/Burundi, il est indispensable de renforcer les capacités des femmes candidates aux élections de 2010 en les préparant convenablement au combat politique et civique compte tenu de l’environnement social et culturel qui leur est hostile.

 

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