Quid d’une opposition controvers ?e au Burundi

mardi 1er décembre 2009,par Jean Bosco Nzosaba

L’Association Initiatives et Changement international a organisé le 30 novembre 2009 à Bujumbura un café politique sur le thème « Comment faire partie du gouvernement tout en contribuant positivement dans l’opposition sans se heurter à certaines dispositions de la Constitution  ». Ce débat a été initié favoriser un sentiment de partenariat au sein de la classe politique burundaise et sortir les leaders de la logique de lutte du pouvoir pour le pouvoir et de créer entre les leaders politiques des relations de confiance qui les uniront durant toute la période préélectorale, électorale et post-électorale. Ce thème a été développé par l’ancien président de la République Sylvestre Ntibantunganya. Il a indiqué qu’on ne peut pas être à la fois au gouvernement et à l’opposition. « La Constitution de la République du Burundi demande aux acteurs politiques de différents horizons de travailler ensemble, mais il convient de mettre en place une loi sur le rôle, la place et le statut de l’opposition avant les élections de 2010  », explique-t-il. Mais l’ancien président reconnaît que la gangrène de corruption constitue une réelle menace pour le pays même si, au regard du contexte électoral, quatre défis majeurs restent inquiétants. « Il s’agit notamment de la tendance à transformer les jeunes membres des partis politiques en milices, des problèmes qui entourent l’attribution des cartes d’identité aux gens, du harcèlement de la société civile et des divisions au sein des partis politiques  », fait-il encore remarquer.

 

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