C’est déjà décidé : les leaders de la sous région d’Afrique de l’est (EAC) vont plancher, à Arusha (nord de la Tanzanie), le 20 novembre 2009, sur l’hymne de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE). Ils devraient signer, au même moment, le protocole du marché commun au sein de cette zone. Cette grand’messe va correspondre au 11ème sommet des chefs d’Etats de la CAE auquel participeront notamment les présidents du Kenya, de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Burundi et du Rwanda. Il leur sera en outre présenté un rapport sur les progrès du conseil des ministres sur les activités de la CAE couvrant la période d’avril à novembre 2009. "Les chefs d’Etats de la CAE recevront également un rapport sur la manière d’établir la Fédération politique de la CAE et également un rapport sur les progrès vers la mise en place de l’Union monétaire de la CAE", indique un communiqué émanant du Secrétariat de la CAE. D’après ce dernier, un rapport sur la finalisation des négociations sur le Protocole pour l’établissement du Marché commun de la Communauté d’Afrique de l’Est sera présenté à l’occasion dudit sommet. En outre, un rapport sur la finalisation du développement de l’hymne de la CAE devrait également venir au jour. "Les chefs d’Etats de la CAE poseront la pierre symbolisant le début des travaux de construction du siège de la CAE et planteront les arbres commémoratifs sur le site", indique-t-on. Le sommet est le plus haut organe de la Communauté d’Afrique de l’Est qui donne les directions générales et l’élan pour le développement et la réalisation des objectifs de la communauté. Quand le protocole du marché commun entrera en vigueur, la CAE proposera aux investisseurs le plus grand marché unique d’Afrique, talonnant de près, le Nigeria qui compte environ 140 millions d’habitants. D’après le cadre du Traité de la CAE, le point d’entrée de l’intégration de la CAE est l’établissement de l’union douanière qui, malgré les longs retards occasionnés par les marchandages intermittents des bureaucrates, est déjà effective dans toute la zone.