Le parti FNL bat toujours de l’aile.

vendredi 16 octobre 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Près de deux semaines après la tenue du congrès extraordinaire du parti FNL sous la houlette de Jacques Kenese, le ministre de l’Intérieur, M. Edouard Nduwimana, n’a toujours pas statué sur ce dossier controversé. En attendant le verdict, les deux courants se décochent mutuellement des piques venimeuses par médias interposés. Le vice-président des FNL, Alfred Bagaya, affirme craindre une perspective tendant à valider le congrès, tandis que Jacques Kenese se prétendant nouveau président des FNL se dit étonné par ce qu’il qualifie de « silence de mort  » au ministère de l’Intérieur après la tenue du congrès. « En date du 5 octobre 2009, a dit M. Kenese, nous avons adressé une correspondance au ministère de l’Intérieur pour demander la ‘prise d’acte’ du congrès national extraordinaire des FNL  », mais, souligne-t-il, depuis cette date, le ministère de l’Intérieur garde un silence de mort sur ce dossier. Du côté d’Agathon Rwasa, une déclaration rendue publique le 14 octobre 2009 par quatre sections extérieures des FNL, en guise de motion de soutien à la direction officielle du parti, condamne « avec la dernière énergie  » la tenue de ce congrès « illégal  » et rejette d’avance les conclusions qui en sont issues. Selon M. Kenese, si d’aventure le ministre de l’Intérieur invalidait les actes du congrès du 4 octobre 2009, sa mouvance politique au sein des FNL irait porter plainte auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême qui statue sur les contentieux portant sur les partis politiques. Reste que lors d’un point de presse animé par le vice-président du parti FNL, le président du parti Uprona Bonaventure Niyoyankana, la présidente de l’ADR Alice Nzomukunda ainsi que les porte-parole respectifs du Frodebu et du CNDD Pancrace Cimpaye et François Bizimana, étaient présents sur les lieux pour manifester leur solidarité à la direction officielle du part FNL tel qu’agréé le 21 avril 2009.

 

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