Les professionnels des m ?dias plaident pour un relookage du code de d ?ontologie de la presse.

mercredi 14 octobre 2009,par Jean Bosco Nzosaba

A peine née, l’Union burundaise des journalistes (UBJ) met la main à la pâte. En collaboration avec le Conseil national de la communication (CNC) et avec l’appui de l’Unicef, elle a organisé, le 12 octobre 09 à Bujumbura, un atelier d’enrichissement du code de déontologie de la presse au Burundi. Il s’agit en réalité de retoucher, en l’améliorant, celui de 2004 qui accuse certaines lacunes. Selon Athanase Ntiyanogeye, consultant, ces imperfections sont constatées dans certaines clauses relatives au principe de présomption d’innocence en cas de procès, au secret en phase pré juridictionnelle, à la prudence dans l’utilisation des noms, des photos et des images dans la poursuite judiciaires, aux cas exceptionnels où les sons et caméras sont cachés. Il recommande aux journalistes d’éviter les images à caractère obscène, qui encouragent le vice, le crime ou toute activité illégale, de ne jamais identifier un enfant ou un mineur victime ou auteur de certaines situations anormales (emprisonné, violé, délinquant), de procéder à la réglementation des images violentes et choquantes (signalétique télévisuelle). Quant à Souleymane Diabate, représentant adjoint de l’Unicef au Burundi, il a fait remarquer que même si le paysage médiatique paraît très dynamique, les enfants qui représentent 51% de la population sont moins visibles dans les médias. Cette situation, a-t-il explicité, est imputable à un manque de formation des journalistes pour la promotion des droits de l’enfant et une insuffisance de ressource pour faire le suivi des enfants à l’intérieur du pays. L’Unicef s’est assignée de contribuer au renforcement des capacités des médias pour la promotion de droits de l’enfant, pour leur suivi, leur développement et à la participation des enfants aux débats, a-t-il indiqué.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)