La CENI face aux organisations de la soci ?t ? civile

lundi 28 septembre 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont organisé, le 25 septembre dernier, des échanges d’informations avec les représentants des organisations de la société civile. A cette occasion, l’Ambassadeur Pierre Claver Ndayicariye, président de la CENI, a rappelé que dans le budget révisé de l’Etat pour l’exercice 2009, un montant de 2.027.313.000 FBu a été retenu au titre de contribution du gouvernement au processus électoral. Le montant attendu est de plus de 43 millions d’euros. Le 18 septembre 2009, le chef de l’Etat a promulgué la loi portant code électoral. Le document de projet d’appui financier au cycle électoral du Burundi a également été signé. Le terrain est donc suffisamment déblayé et la CENI s’apprête à fixer le calendrier général des activités menant aux différents scrutins. « Le code électoral renferme de nouvelles dispositions qui comportent un impact budgétaire n’ayant pas été pris en compte lors de la planification budgétaire de la CENI et le budget devra être adapté en conséquence  », a nuancé le président de la CENI. Et d’évoquer ensuite les « nouveaux  » chantiers du processus électoral, en l’occurrence la campagne d’éducation civique et électorale ouverte à Ngozi le 4 septembre 2009 pour se boucler le 16 octobre en province de Bujumbura, la mise en place des démembrements de la CENI, à savoir les Commissions électorales provinciales indépendantes (CEPI) et les Commissions électorales communales indépendantes (CECI) ainsi que le recrutement des agents recenseurs. Après une courte formation, ces derniers, seront déployés à travers tout le pays pour effectuer le recensement électoral. « Les résultats de ce recensement permettront de mettre à jour le fichier électoral et de cheminer vers les échéances électorales avec un outil fiable  », a fait encore remarquer le Président de la CENI. Les participants ont été unanimes à affirmer que tous les partenaires au processus électoral devraient être vigilants dans la délivrance de la carte nationale d’identité pour éviter l’utilisation de celle-ci à des fins inavouées.

 

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