L’éthique et la déontologie sont considérées comme la seule boussole du journaliste. C’est ainsi que les différents organes de régulation et d’autorégulation s’attèlent, chaque fois que de besoin, à ramener les journalistes à la raison sinon à leur rafraîchir la mémoire au sujet de ces deux questions névralgiques pour la profession. C’est aussi dans ce cadre que le Conseil National de la Communication (CNC) et l’Association Burundaise des Journalistes (ABJ) en partenariat avec le Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) et l’UNESCO organisent du 9 au 11 septembre à Bujumbura, un atelier sur « le respect de l’éthique et de la déontologie par les médias au Burundi  ». Lors de l’ouverture de cet atelier, Vénérand Bakevyumusaya, ministre burundais de l’information, de la communication et des relations avec le parlement, a souligné que le respect par les médias de la déontologie professionnelle touche même à l’essence de la profession. Les repères professionnels sont là à savoir la loi sur la presse, le code de déontologie et d’éthique professionnelle. « Le constat est que l’exercice de cette profession, pourtant bien codifié, souffre aujourd’hui de plusieurs manquements et la méfiance et la suspicion entre partenaires des médias est néfaste au moment où les burundais ont besoin de confiance et de collaboration pour reconstruire les cœurs, renforcer la paix, consolider les droits de la personne humaine et soutenir les acquis de la démocratie  », a souligné le ministre. Les participants à cet atelier auront l’occasion de discuter et d’analyser avec les responsables, et les animateurs, ce qui est à la base de la violation de ces textes et comment remédier au non respect de ces règles