A quelques mois de nouvelles échéances électorales au Burundi, le débat sur les élections bat son plein. C’est aussi dans ce contexte que l’organisation Initiative et Changement international, en collaboration avec l’Association burundaise de réarmement moral (ABRAM), a organisé, les 24 et 25 août 2009, un atelier axé sur « les processus électoraux au Burundi  ». Selon Thomas Ntambu Kakoma, représentant légal de cette association, la rencontre va brasser les présidents des partis politiques, les leaders de la société civile et les autorités publiques. Le souci des organisateurs est d’amener les uns et les autres à tirer des leçons des expériences passées et à dégager des recommandations pour réussir le processus électoral de 2010. Il s’agit aussi d’une excellente occasion pour dégager un consensus sur la charte éthique pour les élections de 2010, de l’adopter et de prendre des engagements pour sa vulgarisation et sa diffusion. Lors de l’ouverture de l’atelier, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), M. Pierre Claver Ndayicariye, a rappelé que les élections sont des moments paisibles et intensément vécues par les acteurs politiques. « Cette façon de vivre les élections, pour le cas du Burundi, a besoin d’être davantage apaisée, car elles représentent plusieurs enjeux pour les acteurs politiques, les électeurs et tous les observateurs tant régionaux qu’internationaux et je dois avouer que le démarrage d’un processus électoral est souvent difficile parce qu’il prépare et amorce des changements importants de vision et d’orientation politique, c’est ainsi que nous interpellons les uns et les autres à apporter sa contribution pour que le chantier de la démocratie avance bien de manière apaisée, crédible et transparente  », a fait remarquer Pierre Claver Ndayicariye.