Un pi ?ge sans fin pour Alexis Sinduhije.

mardi 4 août 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Alexis Sinduhije, président du Mouvement pour la Solidarité et le Développement, était privé de liberté depuis la nuit du dimanche, le 2 juillet. Alors qu’il se trouvait dans une famille au quartier Gasanda, province Ruyigi, une armada de policiers ont fait irruption dans le ménage et ont tenté de l’arrêter, arguant qu’il avait organisé une réunion politique sans la moindre autorisation. Sinduhije a refusé de céder à leur pression et les policiers ont encerclé la maison jusqu’au 3 juillet à 21 heures. Au chef-lieu de la province de Ruyugi, les autorités politiques et policières indiquent qu’il est inconcevable qu’un chef de parti politique soit accompagné par une vingtaine de personnes sans qu’il parle de politique. Mais le président du MSD s’en défend, indiquant simplement qu’il rentrait d’une fête familiale en commune Gisuru avant d’aller saluer une famille proche à lui. Il rejette aussi avoir profité pour faire de la propagande pour son parti. Maître François Nyamoya, porte-parole de ce parti, dénonce « cet abus de pouvoir  » et invite les militants du MSD à rester sereins. Par rapport à cet nième accrochage entre Alexis Sinduhije et la police, l’on remarque une condamnation tous azimuts des autres partis. Le porte-parole de l’UPD-Zigamibanga considère que la police devrait plutôt protéger les politiciens au lieu de les séquestrer. « La démocratie a atteint un tel progrès que nous ne pouvons pas nous permettre de céder à ces agissements  », a-t-il déclaré. « C’est un comportement d’un autre âge, mais tout cela s’explique par « une peur de perdre les élections de 2010  », renchérit Pancrace Cimpaye, Porte-parole du FRODEBU.

 

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