Elections de 2010 : nombre d’acteurs politiques les veulent libres, transparentes et d ?mocratiques.

mardi 14 juillet 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Au lendemain du coup de gueule des ministres FRODEBU, sept partis politiques agréés ont co-signé une déclaration invitant le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, à veiller à ce que les prochaines élections de 2010 soient organisées en toute transparence.

Le Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD), le Mouvement pour la solidarité (MSD), l’Alliance pour la démocratie et la réconciliation (ADR), les Forces nationales de libérations (FNL, ancienne rébellion), le Mouvement pour la réhabilitation du citoyen (MRC), ainsi que le Rassemblement pour la démocratie au Burundi (RADEBU) sont entrés, à leur tour dans la danse, lundi, en co-signant une déclaration condamnant le "forcing" du gouvernement dans la préparation des instruments juridiques des secondes consultations populaires post-conflit de l’été 2010.

Ces partis reviennent sur l’engagement du chef de l’Etat, réitéré le 1er juillet, à garantir des élections "exemplaires". Ils demandent en outre à la communauté internationale de s’impliquer pour aider les Burundais à éviter les expériences malheureuses du Kenya et du Zimbabwe où, dans un passé récent, les résultats des élections controversées ont tourné au cauchemar pour les peuples de ces deux pays africains. Les discussions achoppent sur la chronologie des élections, la majoration excessive de la caution pour briguer la magistrature suprême (de 3.000 à 15.000 dollars US dans le nouveau projet de code électoral) et le bulletin de vote.

 

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