Pr ?sidence de l’UPRONA : le congr ?s tranche le 2 ao ?t.

mardi 7 juillet 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Une dizaine de militants du parti de l’Unité pour le progrès national (UPRONA) jouent les coudes depuis plusieurs mois pour se hisser au sommet de cette organisation, en remplacement de l’actuel président, Aloys Rubuka en fin de mandat. L’ultime décision sera prise le 2 août prochain, lors du prochain congrès du parti. C’est ce qui a été décidé le 5 juillet au cours d’une réunion des membres du Comité central. Elle était dirigée par le président et le vice-président de l’UPRONA, Aloys Rubuka et Antoine Cishahayo. Les participants se sont aussi accordés sur le fait que le futur président du parti devra provenir de la mouvance institutionnelle. A la même occasion, Aloys Rubuka, le président sortant, a informé les membres du Comité central que le président de l’aile non institutionnelle, Bonaventure Gasutwa avait déjà soutenu officiellement cette option. « Les deux courants upronistes se sont déjà accordés que le vice-président de l’UPRONA réunifié proviendrait du courant non institutionnel », a-t-il ajouté. Mais la réunion a été dominée par des votes pour départager les partisans de l’envoi d’une candidature unique, de deux candidats ou des candidats multiples au poste de président du parti au prochain congrès. Pour trancher définitivement, il a fallu deux tours de scrutins et le choix a été porté sur le scénario de multiples candidats. Pour rappel, les postulants sont Aster Girukwigomba (homme d’affaires), Térence Sinunguruza (député), Catherine Mabobori (députée), Charles Nditije (professeur d’université), Stanislas Habonimana (homme d’affaires), André Ndayizamba (ancien ambassadeur du Burundi à Kigali), Anicet Niyongabo (député), Bonaventure Niyoyankana (député), Délphin Ndikumana (cadre à la première vice-présidence) et Polycarpe Nganyirimana (professeur au lycée de Kayanza).

 

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