Le pays doit organiser les ?tats g ?n ?raux de l’enseignement primaire et secondaire, dixit le pr ?sident burundais.

lundi 15 juin 2009,par Jean Bosco Nzosaba

C’était le vœu ardent de la coalition « Bafashebiga  » (dont l’OAG fait partie) : le président burundais, M. Pierre Nkurunziza, estime qu’il faut organiser les états généraux de l’enseignement primaire et secondaire pour relever les défis du secteurs de l’enseignement. Il fonde son argument sur les nombreuses lacunes que les hauts cadres et les responsables des syndicats du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire ont soulevées, vendredi le 12 juin, lors d’une rencontre qu’il a tenue dans les enceintes du lycée communal de Bugendana, dans la province de Gitega (centre du Burundi), en vue de s’enquérir sur l’état des lieux de l’enseignement. Les défis majeurs sont notamment liés aux programmes d’enseignement non actualisés, au manque de matériel de bureau (ordinateurs, photocopieuses), à la discipline qui laisse à désirer, à la surpopulation dans les salles de classes, au trop-plein d’enseignants dans les centres urbains, au recrutement et autres mutations du personnel, opérées sur fond de corruption, au cafouillage observé dans l’assistance des élèves indigents, à la qualité douteuse de l’enseignement privé dans certaines écoles, aux conditions de vie difficiles dans les écoles à régime d’internat et au manque de moyens de déplacement des responsables provinciaux de l’enseignement et des autorités de l’administration centrale. En compagnie de son ministre de l’Enseignement primaire et secondaire, M. Nkurunziza a fait le tour de toutes ces questions et à suggérer l’organisation des états généraux sur ce secteur.

 

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