Les m ?dias planchent sur la libert ? de la presse.

lundi 4 mai 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Comme ils le font le 3 mai de chaque année, les journalistes burundais sont joints à leurs confrères et consoeurs du monde entier pour fêter le 3 mai. Cette journée est en effet dédiée à la liberté de la presse. Le thème de l’année était « Médias, dialogue et compréhension mutuelle  ». A cette occasion, le ministre de l’Information, de la Communication et des Relations avec le Parlement, M. Vénérand Bakevyumusaya a fait une déclaration dans laquelle il a rappelé que le Burundi consacre la liberté d’expression qui ne peut s’exercer en dehors de la liberté de presse. « Cette liberté est matérialisée par l’existence de cinq télévisions dont quatre privées, une radio gouvernementale et 22 autres privées dont quatre sont communautaires. D’autres sont en attente d’être agréées par le Conseil national de la communication (CNC)  », a-t-il dit, ajoutant que le Burundi connaît 12 journaux. Ces médias, selon leurs lignes éditoriales, donnent suffisamment d’espace pour les citoyens afin qu’ils s’expriment sur divers sujets de leurs préoccupations, notamment sur les questions de sécurité, des droits de l’homme, du développement et même sur le pouvoir public. Pour rendre effective la liberté de la presse au Burundi, le ministre a annoncé que le gouvernement s’attellera à accélérer l’avancement et l’aboutissement des dossiers qui sont sur sa table, à savoir la création de l’Ecole de journalisme, le projet d’amendement de la loi sur la presse de 2003, le projet de loi sur le statut des journalistes, le projet d’amendement de la loi portant sur l’exonération du matériel professionnel de la presse, la mise en application de l’article 14 de la loi sur la presse relatif au Fonds de promotion de la presse et de la communication.

 

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