Strat ?gie int ?gr ?e d’appui ? la consolidation de la paix.

lundi 20 avril 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Dans le cadre du projet de consolidation de la paix, Augustin Nsanze, ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale et Youssef Mahmoud, l’ambassadeur Augustin Nsanze, représentant le gouvernement du Burundi, coordonnateur résident du système des Nations Unies au Burundi, ont procédé à la signature officielle de la Stratégie intégrée d’appui des Nations Unies à la consolidation de la paix, ainsi qu’au relèvement communautaire. C’était le 1 avril dernier. Cette stratégie constitue la contribution des Nations Unies aux priorités nationales telles que reflétées dans le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) et le Cadre stratégique de consolidation de la paix. Elle tient compte des avantages comparatifs des Nations Unies, des défis actuels générés par les dynamiques mondiales et régionales, et permet au système des Nations Unies d’inscrire sa planification dans un cycle normal de moyen terme après une phase marquée par les interventions d’urgence. Au cours de la période 2010-2014, l’action des Nations Unies sera axée sur la consolidation de la paix et le relèvement communautaire afin d’assurer un développement équitable durable. Quatre priorités stratégiques ont été définies, à savoir la planification stratégique et la coordination, le relèvement communautaire, la réconciliation, la promotion et la protection des droits humains ainsi que la gouvernance démocratique. Le processus d’élaboration de cette stratégie intégrée a été mené en étroite collaboration avec le gouvernement du Burundi avec la participation des autres partenaires. La mise en œuvre de la stratégie intégrée pour 2010-2014 se fera à travers des programmes et des projets élaborés par les agences des Nations Unies suivant la répartition convenue autour des quatre priorités identifiées. Elle sera guidée par l’engagement collectif axé sur les résultats, le renforcement des capacités et l’appropriation nationale, l’approche intégrée et le renforcement du partenariat stratégique, la focalisation géographique pour les interventions sur le terrain, la réduction des coûts de transaction et l’adaptation à la capacité d’absorption avec une attention particulière aux questions transversales, telles que les droits de l’homme, le genre, le VIH/Sida, la lutte contre l’exclusion et la réduction des inégalités ainsi que la prévention de l’exploitation et des abus sexuels. Le suivi évaluation de la mise en œuvre de cette stratégie sera assuré à travers les structures nationales de coordination en harmonie avec les interventions des autres partenaires.

 

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