Rien n’exclut que les criminels qui ont assassiné le vice-président de l’Olucome soit parmi nous entrain de verser des larmes de crocodiles, nous en sommes conscients et malgré tout nous réitérons notre engagement à nous battre jusqu’à la dernière énergie pour la restauration d’un Etat de droit qui respecte la vie des citoyens et soucieux de la bonne gestion de la chose publique  », a déclaré en substance Gabriel Rufyiri, à l’occasion des cérémonies d’inhumation du vice-président de l’Olucome, Ernest Manirumva. Le cimetière de Mpanda était en effet noir de monde, à l’occasion de l’enterrement du vice-président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Ernest Manirumva ce 13 avril, pour exprimer leur compassion et leur trop-plein de chagrin face une mort si atroce et injuste, de nombreux militants d’organisations de la société civile avaient décidé d’arborer un dossard estampillé « société civile  ». Au nom de toutes ces organisations, Pacifique Nininahazwe, Délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile, a énergiquement déploré ce lâche assassinat. « Au lieu de nous décourager, ceux qui ont tué Ernest Manirumva renforcent la détermination des organisations de la société civile qui s’investissent dans la lutte contre la corruption et les malversations économiques  », a-t-il déclaré. Du côté du gouvernement, quelques ministres et autres hauts cadres de l’Etat ont pris part aux cérémonies d’inhumation du vice-président de l’Olucome, en l’occurrence le ministre en charge de la bonne gouvernance et celui de l’agriculture et de l’élevage. La communauté internationale n’était pas en reste : la coopération technique belge et l’ambassade des Etats-Unis ont en effet accompagné le corps du vice-président de l’Olucome jusqu’à sa dernière demeure.