PROCESSUS DE PAIX.

Processus de paix : le FNL pose encore des questions.

mardi 13 janvier 2009,par Jean Bosco Nzosaba

Au lendemain de la décision du mouvement rebelle FNL de changer de nom pour décrocher finalement son agrément et débloquer le processus de paix qui piétine depuis des lustres, l’on assiste aux applaudissements tous azimuts pour saluer ce nouveau pas vers la paix totale dans le pays.

Mais ledit mouvement rebelle reste plutôt réservé car il soupçonne encore son partenaire (gouvernement), de mauvaise foi. Le premier couac s’observe notamment au niveau du processus de libération des prisonniers politiques qui se réclament de cette rébellion. Les responsables de ce mouvement ont déjà signalé que l’effectif de leurs membres qui ont été mis à l’écrou oscille autour de 1000 personnes. Le gouvernement a annoncé l’imminente libération de près d’un quart et une centaine d’entre eux sont déjà libres.

Mais le mouvement FNL fait encore la moue. Car la vague de libération de ces prisonniers concerne curieusement de vrais faux membres des FNL. « Une grande partie des vrais militants et sympathisants croupissent toujours dans les geôles de la République du Burundi  », laisse-t-on entendre dans les rangs de la rébellion. Selon des sources proches de la prison centrale de Mpimba, cette maison de détention regorge de commandants de compagnies ou de sections et même des hommes de troupes arrêtés ou alors capturés sur le champ de bataille.

 

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