Les dés sont jetés. Les véhicules « main gauche  » servant dans le domaine du transport en commun ne seront plus acceptés à l’importation au Burundi. Le 3 décembre dernier, Philippe Njoni, ministre des Transports, Postes et Télécommunications, a adressé une lettre au ministre de l’Economie, des Finances et de la Coopération au développement pour l’informer que les véhicules « main gauche  » assurant le transport en commun avec des ouvrants sur la chaussée ne seront à l’importation à partir de janvier 2009.

Du coup, il lui a demandé d’instruire les différents services assurant le contrôle à l’importation pour que cette mesure soit scrupuleusement respectée. En avril dernier, le ministre en charge du transport avait organisé une réunion à l’intention des opérateurs de ce secteur pour les préparer à cette douloureuse et inévitable décision.

A cette époque, les opérateurs économiques avaient demandé au gouvernement de surseoir à la mesure pendant huit mois, afin de leur donner le temps de se préparer. Mais comme le précise le ministre du transport, les véhicules déjà immatriculés et circulant sur le territoire national à cette date, seront tolérés jusqu’à leur usure entière.