A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la corruption et les malversations économiques, l’OLUCOME brosse un tableau plutôt sombre au niveau de cette gangrène nationale. Dans une conférence de presse qu’il a organisée le 9 décembre à Bujumbura, Gabriel Rufyiri, président de cette association, a regretté que le pouvoir n’ait pas honoré ses engagements solennellement au début de cette année. Aucun des dossiers importants qui avaient été cités dans le cadre de la corruption et des malversations économiques n’a été touché. « Le président de la république avait personnellement invité tous les services concernés à tout faire pour récupérer l’argent perdu dans ce genre de dossiers, mais le gouvernement n’a récupéré aucun rond  », explique le président de l’OLUCOME. Selon le rapport de cette association, le maque à gagner oscille autour de 130 milliards de francs burundais. Les dossiers phare restent en rapport avec le contrat d’achat des véhicules de type Saïpa pour les administrateurs, les avions qui n’ont jamais volé, le dossier Ruzizi, l’affaire Rubeluski, etc