MSD.

Le MSD r ?agit ? l’incarc ?ration d’Alexis Sinduhije.

mercredi 12 novembre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Suite au transfert d’Alexis Sinduhije, Président du MSD, à la prison centrale de Mpimba, le 11novembre 2008, le Mouvement pour la Sécurité et la Démocratie a publié une déclaration pour appeler tous les militants au calme.

« En ce moment même, que chacun des membres du MSD se souvienne de sa devise (Ukuri, Guca bugufi, Kugira ubuntu), et c’est maintenant qu’il faut montrer cet idéal qui anime le MSD en opposant à la brutalité les valeurs d’humanité. Le MSD rappelle à ses membres que c’est dans l’épreuve que se forge le caractère des femmes et des hommes qui portent ces valeurs  », écrit Maître François Nyamoya, Chargé des questions juridiques au MSD. Dans le même communiqué, Maître François Nyamoya souligne en outre que toutes les souffrances qu’endurent les membres du MSD ne visent qu’à les décourager dans la phase de procédure d’agrément qui traîne en longueur.

Mais qu’ils se rassurent, poursuit-il, le MSD ira de l’avant et son président retrouvera la liberté, en témoignent l’embarras policière et judiciaire qui s’est manifestée dans l’instruction du dossier qui s’est révélé vide. Monsieur Alexis Sinduhije a été arrêté pour avoir organisé une réunion illégale, mais il a été mis au noir à la prison centrale de Mpimba pour outrage à Chef de l’Etat. « Cela vient de prouver encore une fois que le pouvoir en place a peur des idées du MSD  », ajoute François Nyamoya.

Il profite de cette déclaration pour remercier les associations de défense des droits humains, les médias, les partis politiques et les gouvernements étrangers pour leur action positive dans la défense des libertés publiques et la sauvegarde des acquis démocratiques. « Le fait qu’en ce qui concerne Mr Alexis Sinduhije, leurs actions n’aient pas, dans l’immédiat, porté des fruits, ne doit pas porter au découragement. Au contraire, le MSD espère que ce malheureux épisode constituera une occasion de réfléchir davantage sur la fragilité du processus démocratique dans notre pays, et qu’il attirera l’attention de la classe politique et de la société civile sur la nécessité de combiner des actions concrètes dans une synergie de défense des droits humains  », conclut-il.

 

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