ELECTIONS

La COSOME suscite un d ?bat sur les ?lections.

mardi 11 novembre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

La Coalition de la Société civile pour le Monitoring des Elections (COSOME) a invité, le 10 novembre dernier, les médias et les hommes de lois à plaider pour une rapide révision des textes régissant les élections. Le compte à rebours est en effet en marche. Dans un peu plus d’une année, les Burundais seront en plein période de consultation électorale. Et comme chacun sait, les élections ne seront indépendantes, transparentes, apaisées, libres et démocratiques que si leur contour juridique est bien circonscrit.

C’est ainsi qu’il est urgent de revisiter les textes fondamentaux régissant les élections en vue de leur actualisation. C’est notamment la constitution, le code électoral, la loi communale et la loi sur les partis politiques.

« Les élections sont programmées en 2010 au moment où il reste aujourd’hui une année pour la préparation de ces élections, notamment l’actualisation des textes électoraux existants et l’élaboration de nouveaux, compte tenu des besoins du processus électoral si on ne fait pas ces révisions maintenant, il y a risque d’adopter des lois dans la précipitation comme en 2005  », fait remarquer Léonidas Nkeshimana, chargé de programme à la COSOME au cours d’un atelier organisé grâce à l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour la démocratie.

« L’expérience nous a montré que les élections de 2004-2005 ont accusé des imperfections à cause de quelques raisons majeures dont notamment le retard dans la mise sur pied de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la promulgation retardée des textes qui devraient régir ces élections  », ajoute Gérard Nduwayo, politologue et consultant.

 

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