Dans le souci d’amener les décideurs à prendre à bras-le-corps la question de l’intégration des femmes burundaises dans les instances de prise de décision, l’Observatoire de l’Action Gouvernementale a commandé une étude se veut être un état des lieux sur cette question précise. L’étude lève un coin de voile sur la place de la femme dans les institutions.

En dépit du prescrit de l’Accord d’Arusha et même de la loi fondamentale (constitution) qui leur concède au moins 30%, il existe une évidente sous représentation des femmes au Burundi à tous les niveaux de la vie publique, comme dans les autres pays pauvres. Mais il faut absolument renverser les perspectives pour arriver à un véritable développement du pays. Les conclusions de cette étude ont été soumises aux parlementaires, le 10 novembre 08, pour les imprégner de la nécessité de retoucher les différents instruments juridiques à mettre en place afin de pouvoir asseoir une démocratie véritable, susceptible d’amener la population à construire un état de droit stable et réconcilié.

Les parlementaires s’accordent sur l’impérieuse nécessité de militer pour l’épanouissement de la femme en lui ouvrant la porte aux institutions. Mais les leaders femmes doivent rester solidaires et s’allier aux hommes pour les différents projets de loi puissent être validés au niveau du parlement.