EDUCATION.

Bujumbura, capitale de la francophonie.

mardi 4 novembre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Bujumbura, capitale burundaise, abrite du 3 au 6 novembre 2008, les travaux de la Conférence des ministres de l’Education ayant le français en partage (CONFEMEN). Plus d’une centaine de délégués des différents pays de l’espace francophone, des représentants des institutions partenaires ainsi que des experts concernés par la question, y ont été conviés pour réfléchir sur les facteurs essentiels de la qualité de l’éducation.

« Une refondation permanente de nos systèmes éducatifs sur le plan qualitatif s’impose et le fonctionnement de l’éducation doit être réorganisé de manière à tenir en considération quatre paramètres, à savoir l’irruption de réseaux à grand potentiel sur le plan de l’apprentissage et de l’acquisition rapide des connaissances, la conjoncture économique internationale et les contraintes qui en découlent, les nouvelles méthodes de management des institutions éducatives ainsi que la demande par la société de meilleurs résultats face aux enjeux du monde du travail », a déclaré à l’ouverture des travaux, Gabriel Ntisezerana, deuxième vice-président de la République du Burundi.

Les travaux se déroulent sous forme de conférence-débat. Le Secrétaire Générale de la CONFEMEN, Mme Hima Adiza, indique, pour sa part, que pour qu’une école soit de qualité, il faut que le niveau moyen d’acquisition des élèves soit élevé, en référence aux objectifs d’apprentissage fixés, que les disparités des acquis entre élèves soient faibles et que les taux d’achèvement du cycle soient élevés. « Or, les études d’évaluation menées ces dernières années en vue d’apprécier la qualité de l’éducation dans le monde révèlent que dans un grand nombre de pays à faibles revenus, plus d’un tiers des enfants possèdent des compétences limitées en lecture après sept ans de scolarisation  », a-t-elle précisé. Ce séminaire a été organisé avec l’appui du ministère des Affaires étrangères et européennes de France et la Banque Mondiale.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)