SECURITE.

Prise en compte du genre dans les programmes de consolidation de la paix.

mardi 4 novembre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

L’un des piliers de consolidation de la paix reste indiscutablement la réforme du secteur de sécurité. Et la meilleure réforme est celle qui prend en compte la dimension genre. Pour mieux y arriver, le Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi organise du 3 au 7 novembre, à Bujumbura, un atelier sur « le genre et la réforme du secteur de sécurité  ».

La réunion brasse les acteurs des différents domaines de la sécurité tels que la défense, la justice et la bonne gouvernance. La restructuration suggérée devrait, au final, améliorer la gestion des normes et des principes de gouvernance démocratique en vue d’un meilleur fonctionnement du secteur de la sécurité.

Selon Mme Bintou Kéita, Représentante Adjointe du Secrétaire Général des Nations Unies au Burundi et animatrice de l’atelier en question, l’intégration du genre dans ce système de réformes permet la prévention des causes des insécurités humaines. « Pour arriver à une véritable démocratie, il faut s’assurer qu’il y ait la participation des hommes et des femmes et selon les normes internationales, la dimension genre doit être prise en compte au niveau politique, diplomatique et sécuritaire  », déclare Bintou Keita. Il s’agit donc d’aider les participants à analyser la prise en compte de l’homme et de la femme, des garçons et des filles dans les besoins spécifiques de la sécurité humaine.

C’est alors et alors seulement que le pays sortira de l’idée reçue qui veulent que la sécurité soit une affaire d’homme.

 

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