Les femmes burundaises s’ouvrent davantage à l’entreprenariat. Elles ont décidé de ratisser large, notamment à travers l’Association des Femmes Entrepreneuses du Burundi (AFAB). Cette association vient de revisiter son plan stratégique pour la période 2008-2012.

La séance consacrée à cet exercice a été organisée le 31 octobre dernier. Le nouveau plan stratégique est structuré sur trois axes. « C’est notamment le renforcement institutionnel de l’AFAB, l’amélioration des services offerts aux membres de cette association, les actions de lobbying et plaidoyer en vue de créer un environnement légal et réglementaire favorable aux affaires, etc.  », explique Mme Consolate Ndayishimiye, Présidente de l’AFAB, ajoutant que c’est un tableau de bord et une boussole qui devrait aider les membres de cette association à naviguer vers la création des richesses en vue de la réduction de la pauvreté.

Reste que le nouveau plan stratégique de l’Association Burundaise des femmes d’Affaires met en avant le renforcement des capacités afin de voler au secours des novices en les aidant à consolider l’esprit d’entreprise. Selon Célestin Mizero, chef de cabinet au ministère du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme, le secteur privé est primordial dans la création des richesses pour sortir le Burundi de sa pauvreté. « C’est le principal canal de création d’emplois pouvant générer les revenus et améliorer les conditions de vie des Burundais, et l’AFAB a un rôle important à jouer dans ce domaine  », a-t-il fait remarquer.

Aujourd’hui, tous les pays du monde orientent l’évolution de leurs économies vers un objectif d’intégration progressive et harmonieuse. Reste que l’AFAB a compris cette dynamique, dans la mesure où elle a déjà créé ses réseaux stratégiques localement et dans la sous région.