GOUVERNANCE ECONOMIQUE.

Les d ?put ?s planchent sur le m ?morandum de vente de certaines entreprises ? une soci ?t ? libyenne.

vendredi 31 octobre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Martin Nivyabandi, Ministre burundais en charge de la Privatisation et la Bonne gouvernance, a été longuement été entendu par les députés, le 30 octobre 08, sur le mémorandum de vente de nombreuses sociétés à la la Libyan Arab African Investment Company (LAAICO). La partie burundaise a été représentée par le chef de cabinet au ministère des Finances.

Et le marché a été conclu à l’insu du comité interministériel de privatisation. D’où le large tollé, suscité par ces irrégularités sur une question aussi sensible que le patrimoine nationale. Les députés burundais estiment que le jeu est faussé d’avance. Pour plus de transparence, ils ont recommandé que le mémorandum soit repris et élaboré au sein de la commission interministérielle de privatisation pour ensuite être transmis au Conseil des ministres avant de procéder à l’appel d’offre.

Et certaines dispositions du contrat permettent cette pirouette. Conformément à l’article V dudit mémorandum qui dit que « chaque partie peut communiquer à l’autre son désir d’amender ou de mettre fin audit mémorandum  », les députés ont recommandé au gouvernement de mettre fin au mémorandum. Ils ont énergiquement déploré le fait que la privatisation actuelle se fait, comme leur avait dit le ministre, sur base de l’ancienne loi No1/07/ du 10/9/2002 portant gestion des entreprises publiques et privées, alors qu’un nouveau projet de loi a été voté en 2007.

 

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