PRIVATISATION DE LA FILIERE CAFE.

Les caf ?iculteurs apostrophent le ministre en charge de Bonne Gouvernance.

mercredi 15 octobre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

La confédération nationale des cultivateurs de café (CNAC) vient d’adresser une correspondance au Ministre à la Présidence chargé de la Bonne Gouvernance, de la Privatisation, de l’Inspection Générale de l’Etat et de l’Administration Locale pour lui faire par de ses inquiétudes par rapport au processus de libéralisation de la filière café. Le document s’articule sur un certain nombre de paramètres basiques pour la survie du café et, par ricochet, du caféiculteur.

C’est notamment l’augmentation de la production, l’identification de son véritable propriétaire, le partage du résultat de la vente du café, le sort du prélèvement historique de 60 Fbu par kilo de café vendu (dont la moitié est perçue à l’exportation et le reste au niveau des stations de lavage) et le sort du fonds de stabilisation. Rédigé en langue nationale, le document est doublement épais et détaillé. Avec un ton plus remonté au chapitre du véritable propriétaire du café.

Les producteurs se veulent comme étant l’Alpha et l’Oméga de la filière café. « Nous estimons que le producteur a le droit de suivre le cheminement de son produit de bout en bout, afin de pouvoir profiter véritablement de son caféier  », martèlent-ils. Pour ce qui est du fonds de stabilisation de la filière. Ils affirment que son contenu s’évalue à 9 milliards de francs burundais. « Nous voulons savoir exactement l’origine de cette somme pour en déterminer aussi le propriétaire  », ajoutent-ils.

 

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