Grâce à l’appui de l’Union interparlementaire et du Fonds des Nations Unies pour la Démocratie, le parlement burundais vient d’organiser un séminaire à l’intention des femmes parlementaires afin de les imprégner de la nécessité de militer activement contre toute forme de discrimination à l’égard de la femme.

Pour en amplifier la portée et l’impact, l’atelier a été élargi aux organisations de la société civile et aux médias. Les participants ont notamment souligné le rôle du parlement dans l’application des conventions régionales et internationales relatives aux droits des femmes. Mais ils ont été unanimes à déplorer le fait que le protocole de la charte africaine relatif aux droits des femmes ne soit pas encore ratifié. Des plusieurs mois, le texte du protocole se trouve à l’agenda des activités de l’Assemblée nationale. d Les femmes parlementaires se sont engagées à se battre becs et ongles pour sa ratification pendant la session en cours (octobre). Ils ont également remarqué que le Burundi a ratifié, depuis plus ans, la convention sur l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes. Mais il y a encore persistance de dispositions discriminatoires dans certaines législations essentielles comme le code pénal, le code des personnes et de la famille ainsi que la loi sur la nationalité.