MALVERSATIONS ECONOMIQUES.

Controverse autour d’un m ?morandum d’entente.

lundi 29 septembre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Au Burundi, l’attention des médias et autres organisations de la société civile semble polarisée sur un mémorandum d’entente, relatif à la mise en œuvre de certains projets d’investissement entre une société libyenne et la République du Burundi. La Libyan Arab African Investment Company et la République du Burundi s’engagent en effet à tout mettre en œuvre pour la réalisation d’un certain nombre de projets d’investissements.

C’est notamment l’achat par la société libyenne des actions de l’Etat du Burundi dans la société hôtelière et touristique du Burundi et la réhabilitation de l’hôtel source du Nil, la construction d’un centre international de conférence, la construction d’un hôtel 5 étoiles au bord du lac Tanganyika, la participation à la modernisation et à l’extension de l’Office National des Télécommunications, la participation de cette société libyenne dans la réhabilitation et l’extension de la société sucrière de Moso.

Il est bien précisé que « les biens mobiliers et immobiliers ainsi que les bénéfices réalisés par la société dans le pays d’accueil ne peuvent être soumis à la nationalisation, à l’expropriation, à la réquisition ou aux séquestres non judiciaires. Le cas échéant, le pays d’accueil s’engage à payer une indemnisation équitable et à permettre à la société d’encaisser l’indemnisation en monnaie convertible et sans restrictions  ». L’entente est d’autant plus controversée que ni le parlement, ni le comité interministériel de privatisation n’en est au courant.

 

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