SECURITE

Loi sur les armes l ?g ?res.

vendredi 26 septembre 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le nombreuses armes illégalement détenues par les populations civiles continuent à faire des ravages ; tant et si bien que d’aucuns souhaitent la mise en place d’une loi qui acculent les détenteurs de ces engins de mort à les rendre.

Cette dernière est attendue incessamment. Car la Commission Nationale de désarmement de la population civile et de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre (CDCPA) a procédé, le 25 septembre dernier, à la présentation de l’avant-projet de loi y relatif. Selon le général Alain Guillaume Bunyoni, ministre burundais de la Sécurité publique, c’est suite à la crise sociopolitique qu’a connue le Burundi que la population civile, en dehors de la force publique, s’est procurée des armes.

Dans le souci de protéger. Mais cela a été à la base de la prolifération illicite des armes légères et de petit calibre, source d’insécurité dans tout le pays. Mais, poursuit le ministre Bunyoni, le pays a entrepris de moderniser sa législation sur les armes à feu afin de mettre en œuvre les engagements pris lors de son adhésion aux initiatives souscrites à l’échelle internationale sur la limitation de la circulation de ces armes. Notamment la Déclaration de Bamako et le Programme d’action des Nation Unies visant à prévenir, combattre et éliminer le commerce illicite de ces armes.

« La commission coordonne, grâce à l’appui du PNUD, la campagne de sensibilisation, de communication sur les dangers liés à ces engins de mort, le contrôle de stocks d’armes par la construction, aménagement, sécurisation des dépôts d’armes de 5 casernes de la PNB (police nationale du Burundi) et du commissariat municipal à Bujumbura  », explique Onesphore Mbazumutima, président de cette commission.

 

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