PROCESSUS DE PAIX

L’ONU appelle le gouvernement burundais ? bien assainir le terrain pour mieux organiser les ?lections de 2010.

vendredi 29 août 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a planché, le 26 août dernier, sur la situation qui prévaut au Burundi, à deux ans de la tenue des nouvelles élections. Par rapport à ce grand rendez-vous historique, la Commission de consolidation de la paix a recommandé aux pouvoirs publics l’organisation d’un cadre légal reflétant la réalité politique du pays, afin que le parlement puisse en débattre avant la fin de cette année.

Il est aussi impérieux de mettre rapidement sur pied, de façon concrète et effective, la Commission électorale indépendante nationale. Il s’agit, comme chacun sait, d’un rouage essentiel dans la préparation des élections. C’est ainsi que cet organe devrait être opérationnel avant la fin du premier semestre de l’année prochaine. Mais le Conseil de Sécurité des Nations Unies salue la signature d’un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et le mouvement rebelle FNL.

Il recommande aux deux parties de finaliser sa mise en œuvre avant la fin de l’année 2008. Aux deux parties en conflit, le Conseil demande d’appliquer l’Accord global de cessez-le-feu" et de "faire preuve de souplesse pour surmonter les obstacles qui entravent sa mise en oeuvre", a indiqué le Belge Jan Grauls qui préside cet organe onusien. Les membres du Conseil de sécurité "encouragent le Palipehutu-FNL à collaborer avec le mécanisme conjoint de vérification et de surveillance (MCVS), afin d’entamer rapidement et de mener à terme l’opération de désarmement, de démobilisation et de réintégration, une fois ses combattants regroupés dans les zones de pré- regroupement.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)