SECURITE

Des agents de s ?curit ? victimes d’un dr ?le de vol.

mercredi 27 août 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Cela fait plusieurs jours que les agents de l’ordre, en l’occurrence des policiers en faction, se font malencontreusement piquer leurs armes, souvent avec violence. Par son ampleur et sa fréquence, le phénomène est si inquiétant que les responsables appellent à plus de vigilance et pour dissuader les malfrats. Curieusement, les victimes sont presque invariablement des militaires ou des policiers. Et les acteurs de ce hold-up new look sont souvent des domestiques ou des malfrats non identifiés.

Ses armes volées servent ensuite à commettre des crimes de vols ou d’assassinats. Mais certains employés de ménage les prennent aussi pour rejoindre ensuite, dans la forêt profonde de la Kibira, les combattants du mouvement rebelle FNL.

La province de Muramvya bat le record de ces disparitions d’armes et autres équipements militaires. Car plusieurs policiers ont déjà déclaré avoir perdu leurs armes. Le plus récent exemple est celui d’un jeune garçon de la position policière de Kibogoye en commune de Bukeye, qui, le 22 août dernier, s’est emparé d’un fusil de type kalachnikov appartenant à son « patron », un policier qui avait eu la maladresse de le laisser à sa portée, avant d’aller assister à une messe, le soir.

Le garçon l’a emmitouflé dans un sac banalisé et a pris le chemin de la Kibira pour renforcer le mouvement rebelle FNL.

 

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