ECHEC SCOLAIRE A CIBITOKE.

Cibitoke : nombreux sont les recal ?s du concours national.

lundi 25 août 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Les provinces de Cibitoke et Bubanza avaient été marquées par bien de cafouillage dans le secteur de l’éducation. Persécution des enseignants non « natifs  », vols, harcèlement et viols des enseignantes, etc. L’atmosphère était plutôt morose et cette grisaille a finalement influé sur les résultats scolaires.

Au niveau du concours national, l’échec est massif. Car le taux de réussite oscille autour de 4%. La déception est générale, que ce soit au niveau des parents, des élèves ou des enseignants. Certains parents ne s’empêchent pas de dire que le concours était du béton pour leurs enfants. D’autres attribuent encore cet échec à l’insécurité qui a prévalu dans le secteur tout au long de l’année, empêchant, ainsi, les élèves de réviser calmement leur matière.

Du côté des titulaires de classes, on confirme l’adage populaire qui veut que l’homme se découvre lorsqu’il se mesure à l’obstacle. « L’épreuve a montré qu’il faut relever le niveau très bas des écoliers de la province de Cibitoke en général, et cela nécessite que tous les partenaires de l’éducation conjuguent leurs efforts pour la réussite pour les éditions ultérieures  », observe un enseignant.

Quoi qu’il en soit, bien de facteurs expliquent l’échec scolaire dans certaines provinces comme Cibitoke, Bubanza et ailleurs au Burundi. C’est notamment la fréquence et le fort taux d’absentéisme, le manque d’encadrement, l’insuffisance des enseignants qualifiés, l’insécurité, la surpopulation dans les établissement scolaires etc.

 

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