Philippe Njoni, ministre burundais des Transports, Postes et Télécommunications, a réussi son grand oral devant les députés réunis au palais des Congrès de Kigobe. Son projet de loi portant sur « les transports intérieurs routiers  » a été adopté le 20 août dernier. Il interdit, de manière progressive, les véhicules « main gauche  ». Principalement ceux dont la portière, pour passagers, s’ouvre sur la chaussée.

« Le gouvernement a d’abord interdit l’introduction des nouveaux véhicules main gauche, pour écouler progressivement ceux déjà en place, car même les propriétaires de ces véhicules avaient demandé le temps de chercher les preneurs et je dois vous dire que c’est une procédure qui a réussi au Rwanda  », explique Philippe Njoni.

Pour désengorger la ville, le ministère du Transport envisage également la construction de trois gares routières dans la capitale de Bujumbura. Les députés ont aussi recommandé la conjugaison des efforts dans la lutte contre la corruption, la sensibilisation de la population en matière du transport routier à travers les émissions radiodiffusées et les journaux ainsi que la réglementation du transport cycliste et motocycliste. L’idée d’exiger l’assurance des vélos impliqués dans le transport rémunérés des personnes a été évoquée.

Aux yeux des députés,, il est en effet paradoxale que les assurances refusent d’assurer les vélos et que l’Etat tolère leur transport rémunéré.