REVISION BUDGETAIRE.

R ?vision budg ?taire : l’OAG s’insurge contre la part qui revient ? la pr ?sidence.

mercredi 13 août 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Après l’Assemblée Nationale, le Sénat burundais devrait valider, à son tour, le projet de loi portant sur la révision budgétaire. Mais tel qu’elle est présentée, la loi budgétaire révisée n’arrache pas encore l’adhésion de tout le monde. La Cour des Comptes a déjà déploré l’insoutenable multiplicité des comptes extrabudgétaires.

Quant aux organisations de la société civile, elles se disent particulièrement choquées par la gestion discrétionnaire de certains comptes par la présidence de la république. C’est, en l’occurrence, les comptes relatifs à l’appui aux bonnes initiatives ou à l’aide au développement de la population.

Ce dernier a été doté de 2 milliards de francs burundais. Et le président burundais devrait y faire recours pour voler au secours des citoyens, en leur apportant du ciment, des tôles, des semences, etc. Un appui pour le moins bizarre, selon l’Observatoire de l’Action Gouvernementale.

« Ce n’est pas le président qui doit, personnellement, aider la population à développer la culture des arbres fruitiers ou à se construire des écoles, car toutes ces actions doivent être menées dans le cadre des politiques sectorielles qui se trouvent au niveau de chaque ministère, c’est pourquoi le président ne doit pas avoir un compte pour ses actions de générosité ; sa politique de développement est intégrale et doit être exécutée au niveau des ministères techniques  », explique Gertrude Kazoviyo, vice présidente de l’OAG.

 

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