DECENTRALISATION.

Bujumbura rural : l’ ?lu local reste incontournable dans le d ?veloppement.

mardi 12 août 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Difficile de concevoir un développement initié à la base sans le concours des élus locaux. C’est l’idée qui ressort des échanges organisés par l’Organisation d’appui à l’autopromotion (OAP) dans le cadre d’un atelier sur la gouvernance locale et de décentralisation. A l’intention des élus locaux de quatre collines pilotes dans deux communes bien identifiées. En l’occurrence celles de Mugongo-Manga et Kanyosha. Les responsables des deux entités administratives ont aussi pris part aux débats.

« Il s’agissait d’éveiller la conscience des élus locaux, en mettant en exergue leur responsabilité, ainsi que leur rôle dans le développement du pays  », a expliqué Mme Pascasie Kana, coordonnatrice de l’OAP. Les participants à cet atelier ont ainsi échangé pendant deux jours sur la décentralisation, ses avantages et ses inconvénients. Selon certains participants, la gouvernance locale et la décentralisation achoppe sur l’éternel problème d’insécurité ou celui qui est lié à la violation de la loi. Ils sont aussi nombreux à constater que l’administration centrale est parfois avare de ressources.

Ce qui annihile l’élan vers les initiatives de développement. Aussi certains élus locaux subordonneraient-ils l’intérêt général à l’intérêt partisan. Mme Kana Pascasie justifie le choix des deux communes par le fait qu’elles seraient mieux organisées que les autres. Les deux administrations communales y sont en effet dynamiques et stables en matière de développement. Elle va jusqu’à suggérer leur jumelage avec deux régions naturelles différentes. Pour rappel, l’OAP œuvre dans la province de Bujumbura depuis 1993.

 

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