RECONCILIATION.

Cap sur le processus de Justice traditionnelle.

lundi 11 août 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile (FORSC) a organisé, la semaine dernière, une réunion sur le processus de justice transitionnelle qui devrait conduire les Burundais à la réconciliation. A cette occasion, les participants ont suivi l’historique du processus.

De l’Accord d’Arusha (dont il émane) à la validation du projet de consultation populaire, qui vient d’être envoyé à New York pour requête de financement. En passant par la mise sur pied du Comité de Pilotage Conjoint (gouvernement/société civile/Nations Unies). Mais le processus a pris du retard, car les Accords d’Arusha recommandaient de mettre en place ces mécanismes de justice transitionnelle pendant la transition. Malgré tout, le processus est en marche. Le gouvernement attend la réaction de New York.

Mais des appréhensions sont perceptibles, notamment dans les milieux de la société civile. C’est aussi ce qui fait dire à Joseph Ndayizeye du FORSC, qu’il n’est pas impossible que le processus soit biaisé et récupéré par certains politiciens, ou que les membres du comité de pilotage soient intimidés, dans un contexte général d’insécurité.

Joseph Ndayizeye plaide pour le droit d’être consulté individuellement ou en groupes spécifiques en insistant sur le rôle important de la société civile et de l’administration locale. Reste que les échanges se feront en Français, en Swahili ou en kirundi. Le coût approximatif du processus s’évalue à 1.380.000$.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)