Burundi- Parlement

Les d ?put ?s du FRODEBU, de l’UPRONA et du CNDD invit ?s ? se remettre ? leur t ?che

jeudi 10 août 2006,par oag

Le chef de cabinet civil du président de la République, M. Martin Mbazumutima, a écrit mardi le 8 août 2006 une lettre à la présidente de l’Assemblée nationale avec copie au président du Sénat, au président de la Cour constitutionnelle et à tous les députés pour les informer que le président de la République a reçu la correspondance signée par quelques députés du FRODEBU (Front pour la démocratie au Burundi), de l’UPRONA (Unité pour le progrès national) et du CNDD (Conseil national pour la défense de la démocratie) qui lui demandaient de faire un arbitrage au sujet de la loi portant création, organisation et fonctionnement de la brigade anti-corruption.

La lettre précise que la loi en question a été promulguée sur base des rapports en provenance de l’Assemblée nationale et du Sénat. M. Mbazumutima indique que la demande faite par les députés est arrivée tardivement, que néanmoins le président de la République remercie les auteurs et leur demande de bien vouloir se remettre à leur tâche.

Il les rassure également que le président de la République sera à leur écoute chaque fois qu’ils lui soumettront des suggestions constructives. Il ajoute toutefois qu’ils peuvent s’adresser à la Cour constitutionnelle sur des questions non encore élucidées pour eux. La lettre souligne que le gouvernement avait proposé de loger la brigade anti-corruption au ministère de la Bonne gouvernance, de l’Inspection générale de l’Etat et de l’Administration générale car c’est ce ministère qui a la mission de recevoir les dossiers de malversation et de mauvaise gestion et qui fait l’inspection au niveau de l’Etat et de l’administration locale.

Il a en outre la mission d’acheminer ces dossiers aux instances de la justice pour suivi et exécution, précise la lettre.

Le président du groupe parlementaire FRODEBU a précisé que son groupe va se réunir pour voir la suite à réserver à cette lettre. Quant aux députés issus du parti UPRONA, ils indiquent qu’ils vont saisir la Cour constitutionnelle pour trancher. Quant à savoir s’ils vont siéger ou pas lors de l’étude des projets de lois, ils vont d’abord se concerter avec les autres pour déterminer l’attitude à prendre.

Source : ABP

 

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