JOURNEE PANAFRICAINE DE LA FEMME.

Journ ?e panafricaine de la femme : les Burundaises se battent pour le droit ? la succession.

jeudi 31 juillet 2008,par Jean Bosco Nzosaba

Traditionnellement célébrée le 31 juillet de chaque année, la journée panafricaine de la femme a été célébrée sous le sceau de la loi sur la succession. Avec un accent particulier sur la femme rurale. Car c’est elle qui, précisément, souffre de l’absence de cet instrument juridique qui pourrait faire tomber les verrous de la tradition qui veut que la femme n’hérite pas, de jure, de propriété foncière.

C’est ainsi qu’à l’occasion de la commémoration de cette journée, l’Association burundaise des femmes juristes et ses différents partenaires ont demandé au gouvernement de s’investir dans la promulgation d’une loi sur les successions, les régimes matrimoniaux et les libéralités. Il devra aussi adopter des mesures concrètes pour la mettre en œuvre, afin d’améliorer surtout les conditions de vie de la femme rurale.

Les organisations de la société civile ont toujours indiqué qu’il est impossible pour la femme rurale de garantir sa sécurité alimentaire et celle des siens sans pouvoir accéder de façon autonome à l’élément principal de production qui est la terre. « Aujourd’hui, il est inconcevable que de graves violations maintiennent encore la femme dans la situation actuelle, alors que d’autres pays ont pu affronter et combattre avec succès ces pratiques discriminatoires séculaires  », explique Béatrice Nyamoya, présidente de l’association burundaise des femmes juristes.

 

Copright © Observatoire de l'Action Gouvernementale (OAG)