Au moment où les différentes communes urbaines revendiquent ouvertement leur autonomie pour se mettre en phase avec les textes qui les régissent, la question de décentralisation de la mairie de Bujumbura reste encore sur le tapis. Pour en faire davantage les contours, le ministère burundais du Développement communal organise, cette semaine, des échanges entre représentants de l’administration communale, la société civile et les services déconcentrés de la mairie de Bujumbura. Pour donner leurs avis et considérations sur le cadre juridique et institutionnel de la décentralisation, la déconcentration des services techniques, le financement et la coopération décentralisée et intercommunalité ainsi que le mode de désignation des élus et leur degré de redevabilité par rapport à la population. La question du niveau de formation de l’administrateur a particulièrement retenu leur attention.

Certains estimant la licence comme diplôme minimal. Alors que les autres ne sont pas très regardant quant à la formation du candidat, arguant que les connaissances acquises à l’école sont différentes de la compétence. Mais tous s’accordent sur la nécessité de revoir les textes qui régissent les communes. Car pour être décentralisées, les communes urbaines de Bujumbura doivent acquérir une autonomie de gestion.