En province de Cankuzo, les organisations de la société civile planchent, cette semaine, sur l’importance du processus de dialogue comme démarche fondamentale du processus de paix. Le 23 juillet dernier, les échanges ont porté sur les défis majeurs pour réussir le projet de consolidation de la paix au Burundi. Sur le plan sécuritaire, les participants ont surtout identifié le retard dans la mise en application de l’Accord signé entre le gouvernement et le mouvement Palipehutu-FNL, la prolifération des armes légères dans le pays et la question des démobilisés.

Au chapitre politique, ils soulignent l’appropriation par les politiciens de la question en rapport avec la paix et la sécurité, la non application des programmes ou des lois, l’impunité et l’indépendance de la magistrature. Au volet économique, les embûches restent liées à la famine chronique et la pauvreté dont elle est corollaire, le développement exclusif, la destruction de l’environnement, la modicité des salaires pour les fonctionnaires de l’Etat, la corruption, les malversations et les détournements des biens publics.

Dans le domaine social, les représentants de la société civile ont souligné les problèmes rencontrés dans le secteur de l’éducation, le problème de la santé publique, les problèmes fonciers et le non respect des droits de la personne humaine.