Les organisations burundaises de la société civile veulent avoir une part active dans la conduite du processus de paix. C’est le vœu formulé par Maître Marc Birihanyuma, bâtonnier du barreau burundais, à l’occasion d’un atelier organisé les 22 et 23 juillet à Bujumbura, sous les auspices de la East Africa Law Society. Il s’agit de plancher sur les stratégies sur les stratégies concertées de la société civile, afin de pouvoir travailler en étroite collaboration avec la Communauté est africaine et la Conférence internationale pour la région des grands lacs. Dans le souci de faciliter la résolution pacifique des conflits.

L’atelier est aussi une occasion de mettre en exergue l’importance du rôle de l’Union Africaine, en tant que forum par excellence, pour la défense de la démocratie en Afrique et la promotion des solutions politiques, aux différents conflits qui secouent l’Afrique. Trois orateurs ont ouvert les échanges par leurs communications, pour faire le topo sur le processus de paix au Burundi. C’est ainsi que le président de l’OAG, Onesphore Nduwayo, leur a brossé la situation sécuritaire sous tous ses angles au Burundi.

Le professeur Gervais Gatunange a, quant à lui, abordé la question de l’impunité comme ressort principal des cycles de violences qui émaillent l’histoire du Burundi. Et Jean-Marie Vianney Kavumbagu de la Ligue des Droits de l’homme dans la région des grands lacs (Ldgl), il leur a fait un exposé sur les craintes de la population vis-à-vis des prochaines élections.