Après le pessimiste rapport de la ligue des droits de l’homme Iteka, l’immense regret d’Ismaël Diallo (représentant du haut commissaire des nations unies pour les droits de l’homme), c’est au tour du Bureau Intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB) de tirer la sonnette d’alarme pour attirer l’attention sur la violation continuelle des droits de l’homme au Burundi.

Par le biais de sa Division des droits de l’homme et justice (DDH&J), il vient, en effet de dénoncer la persistance de cas de violation des droits de l’homme. Des allégations illustrées par 173 cas rapportés dont 162 sont attribués aux membres de la Police nationale (PNB), 8 aux Forces de défense nationale (FDN) et 3 à l’administration. Selon les observations de cette structure onusienne, des cas de violation des droits de l’homme commis par la police nationale ont presque doublé avec 162 cas rapportés contre 87 enregistrés de la semaine précédente, indique le rapport.

Ces cas se retrouvent aussi bien du côté des corps de défense et de sécurité que des membres du mouvement Palipehutu-FNL.