L’aval de la Cour Constitutionnelle apporte baume au cœur de l’honorable Pie Ntavyohanyuma, président de l’Assemblée Nationale. Ce dernier affirme en effet que la Cour Constitutionnelle lui a donné son quitus, quant aux propositions d’amendement du règlement d’ordre intérieur.

Dans le souci de compléter le bureau de cette institution. C’est précisément ce qu’il a expliqué aux députés, au cours de la séance du 15 juillet. Le bureau sera donc bientôt recomposé. Pour répondre aux exigences de la loi. Et les articles à retoucher dans le règlement d’ordre intérieur sont notamment les 19, 20 et 23.

Pour rappel, après la dislocation du groupe parlementaire FRODEBU, il ne restait plus que le président de l’Assemblée et son 2ème vice président. Les deux naturellement du même parti et, autre irrégularité, de la même ethnie. D’où la nécessité d’équilibre pour tenir compte des paramètres ethnie et genre. L’honorable Pie Ntavyohanyuma promet que le bureau sera donc au complet.

Mais il rappelle que les députés devront, en attendant, continuer à voter des lois. « Le bureau actuel ne doit pas être taxé d’illégal, alors que le processus de le compléter est en cours ; les activités ne doivent pas rester paralysées  », explique-t-il. Au menu de cette semaine figurent notamment les projets de lois portant adhésion, par la République du Burundi, au protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, celui portant ratification du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires, celui portant missions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de l’Unité Nationale et la Réconciliation, ainsi que celui portant missions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil national de Sécurité. Mais les questions orales et autres interrogations diverses ne sont plus programmées, depuis des lustres.